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Les femmes et les métiers du numérique : we can do it !

On parle souvent des milieux du numérique comme étant un peu machiste ou un peu stéréotypé. Malgré ce constat, pourquoi avez-vous choisi de vous orienter vers cette filière ?

Faustine : il n’y a pas que les milieux du numérique qui soient stéréotypés, c’est seulement plus visible mais ce domaine a l’avantage de s’interroger.  De ce fait, les possibilités d’évolution de carrière pour les femmes à égalité avec les hommes me semblent réelles !

Pauline : j’avais, depuis longtemps déjà, voulu m’orienter dans le vaste milieu de l’informatique et malgré les préjugés que l’on se fait sur ces stéréotypes, je retrouve le côté humain que ce soit au CEFIM comme chez mon employeur actuel ainsi que lors de mon précédent stage en tant que développeur web.

Cécile : pour avoir travaillé dans des équipes uniquement féminines, un de mes souhaits était d’intégrer une équipe mixte, voire avec peu de femmes.  Pour un bon équilibre, Il est important d’avoir de la mixité dans les équipes, même si elle est minime.

Dinara : je me suis orientée vers un métier du numérique parce que j’ai voulu apprendre à créer des sites web et je cherchais à pouvoir concilier ma vie privée et ma vie pro.

Sara : le machisme peut être présent dans tout domaine et je pense que ces stéréotypes sont de moins en moins présents dans le domaine numérique. Je me suis orientée vers l’informatique car c’est un secteur en continuelle évolution, de plus c’est un métier international.

Fanny : j’ai choisi de m’orienter dans la filière du numérique car j’ai découvert un monde passionnant et qui me donne envie d’apprendre toujours plus. Je n’ai pas ressenti ce métier comme étant un peu machiste ou un peu stéréotypé car beaucoup de femmes sont présentes dans mon entreprise et, de plus en plus, au CEFIM. Il devient, également, important d’apporter de la mixité dans les équipes afin d’avoir un équilibre dans son travail.

Les centres de formation sont aussi souvent montrés du doigt à cause de l’ambiance un peu trop masculine qui peut y régner, est-ce que ce sont des choses que vous avez pu ressentir à votre niveau durant votre formation ?

Marie : nous sommes 6 femmes sur 22 et l’ambiance est très bonne. Je n’ai pas ressenti d’ambiance trop masculine, il y a beaucoup d’entraide entre nous, hommes ou femmes.

Cécile : je ne l’ai pas du tout ressenti. Je fais partie de la même session que Marie, je suis d’accord avec elle, on s’y sent plutôt bien, ils nous chouchoutent.

Pauline : nous sommes 2 femmes sur 12 et l’ambiance est good. Je ne trouve pas qu’il y a trop de moquerie de la part de mes collègues et j’apprécie nos moments d’humour.

Dinara : j’ai ressenti au contraire une ambiance très sympa où du fait que les femmes sont rares, elles sont plus écoutées et mises en valeur. Et dans ma promotion, nous sommes 5 filles sur 16.

Sara : l’ambiance est très sympathique, les professeurs sont à l’écoute de tout le monde, je n’ai pas ressenti d’ambiance masculine. Nous sommes 5 femmes sur 20 personnes.

Fanny : l’année dernière, nous étions 6 femmes sur 22 et actuellement nous sommes 2 femmes sur 12. Personnellement, nous ne faisons pas de différence car nous sommes venues dans le même but, avoir notre diplôme ainsi qu’un emploi. Chaque personne a sa place.

Quel a été l’accueil qui vous a été fait sur votre lieu de stage ?

Solenne : l’accueil sur mon lieu de stage a été excellent : humain, professionnel, attentif.  Je suis dans une société qui s’interroge sur l’égalité homme femme, non seulement en termes de nombre et de salaire, mais aussi sur leur place dans les organes de direction.

Pauline : excellente, je classe mon stage en tant que développeur web dans le top 3 de toutes les entreprises où j’ai pu exercer différents jobs et stages confondus ainsi que mon expérience actuelle en tant que salariée en contrat de professionnalisation !

Dinara : un accueil chaleureux et très professionnel. Une grande disponibilité de mon maître de stage ainsi que de toute l’équipe, une ambiance studieuse et décontractée.

Sara : je suis la seule femme dans l’équipe de développement, l’accueil était super et je suis très contente de travailler avec eux.

Fanny : l’accueil à mon stage s’est très bien passé. Mon chef d’équipe m’a présentée à tous les collaborateurs afin que je me sente à l’aise avec tout le monde. Tous les 3-6 mois, une activité de team building est instaurée afin d’améliorer la cohésion dans l’équipe. L’entreprise est impliquée dans le domaine de l’inclusion de la femme dans le numérique ce qui montre bien l’évolution de cette aire.

Avez-vous des idées qui permettraient de favoriser encore plus l’attrait des métiers du numérique pour les femmes ?

Marie : montrer plus de femmes dans la communication faite autour de ces métiers, mettre en avant des femmes dans les media et les faire témoigner afin que d’autres femmes puissent s’identifier plus facilement et se dire : pourquoi pas moi ?

Faustine : comme pour tous les stéréotypes, c’est à la base qu’il faut changer les mentalités. En intégrant dans le milieu scolaire plus de notions autour du numérique, je suis persuadée que les femmes finiront par s’approprier le domaine. Cela ira de pair, évidemment, avec une plus grande visibilité des femmes dans les médias et un soutien fort de la société pour leur donner la possibilité d’évoluer en carrière.

Pauline : je pense que c’est un secteur qui est très enrichissant en connaissance, d’un point de vue personnel et qui en plus a de l’avenir. Bien sûr, il faut aimer l’algorithmique, coder, la gestion de projet, savoir travailler en équipe et également être autonome à minima dans son apprentissage mais cela en vaut la peine pour une future belle évolution de carrière dans le numérique et de belles expériences humaines à venir.

Dinara : la création des événements présentés par les femmes du numérique.

Sara : le métier est très flexible et permet aux femmes d’avoir des possibilités de travailler à distance. Le métier du numérique permet d’être un acteur majeur de l’innovation technologique. Il faut mettre en valeur tout le bien fait du numérique dans le quotidien des gens. Actuellement, le taux d’insertion dans le marché du travail est plus élevé que d’autre métier, de plus, il y a beaucoup d’opportunités pour les jeunes diplômé(e)s.

Fanny : je pense que c’est un métier qui peut avoir beaucoup d’attrait pour les femmes dans le sens d’une évolution de carrière ainsi que sur la flexibilité des horaires de travail. En effet, c’est un secteur en constante évolution et nous ne sommes plus cantonnés à un seul métier. Nous pouvons avoir plusieurs connaissances qui nous amènent forcément à évoluer. De plus, de toutes les entreprises que je connais dans la région, la plupart ont des horaires flexibles qui permettent d’allier vie de famille et vie professionnelle.

Que diriez-vous à des femmes qui se posent la question de choisir les métiers du numérique ? Quels sont les éléments gratifiants de ce métier qui peuvent donner envie aussi bien aux femmes qu’aux hommes ?

Marie : dans le métier de développeur, le télétravail est souvent possible, c’est un avantage qui peut aider à concilier sa vie professionnelle et sa vie personnelle.

Solenne : stop à l’autocensure ! Oui vous êtes capables, et oui ça vaut le coup !

Pauline : si on est curieuse de nature, sociable, que l’on aime s’adapter à différents projets et que l’on a envie d’aider les autres dans le but de faire avancer un projet informatique et par la même occasion de progresser petit à petit par soi-même, alors je pense que les métiers du numérique peuvent être passionnants et ont un bel avenir devant eux, d’autant plus que c’est un secteur qui recrute !

Cécile : c’est un métier où l’on est en permanence en train de tester, d’améliorer, de chercher de nouvelles façons de faire, de nouveaux langages. Nous ne voyons tellement pas le temps passer, que quand pour tout le monde c’est vendredi, pour nous c’est encore mercredi. Conclusion : nous vieillissons moins vite 😉 .

Dinara : ayez confiance en vous, soyez authentiques, assistez et participez aux événements, montrez-vous, faites des rencontres, constituez votre réseau, donnez et recevez des nouveaux enseignements. C’est tellement enrichissant de toujours se renouveler, apprendre de nouvelles techniques, rencontrer de nouvelles personnes.

Sara : le métier du numérique est très varié et il y a beaucoup de facilité d’évolution de carrière. C’est un métier qui se généralise dans les autres domaines avec les usages du numérique dans notre quotidien.

Fanny : je vous dirais qu’un nouveau monde s’offre à vous. C’est un monde plein de rencontres, de connaissances et d’évolutions qui vous attend. Personnellement, ce que je trouve gratifiant, c’est de résoudre des problèmes et de voir son projet abouti. 

Que diriez-vous de l’équipe CEFIM ?

Pauline : pour ma part, je tiens à dire que l’équipe CEFIM a été très pro avec moi et a bien pris en compte mon projet de formation. Je trouve qu’ils sont très à l’écoute des souhaits de chacune et de très bons conseils pour notre future insertion professionnelle dans cette branche.

Dinara : CEFIM m’a séduite aux portes ouvertes et lors des événements des coding et des ateliers découverte de nouveaux outils. J’aime leur choix de travailler avec des professionnels de métier pour former les élèves. J’ai pu échanger avec les formateurs sur des questions pratiques de réel travail en agence ou en freelance. J’adore aussi cette envie de l’école de promouvoir l’école et ses élèves, comme par exemple sur le salon de VivaTech à Paris avec un beau projet Hackathon Renaissance pour rendre hommage à Léonard de Vinci.

Sara : l’équipe CEFIM est très à l’écoute depuis le début. Je suis très contente de faire cette formation, j’ai appris beaucoup dans cette formation.

Fanny : le CEFIM me suit depuis un moment maintenant, et je peux dire qu’ils m’ont accompagnée tout au long de mon parcours. Je leur en suis très reconnaissante d’avoir cru en moi.

Marie développeuse web

Marie-Céline BASRI
32 ans

Après 8 ans d’expérience dans un groupe industriel dans les ressources humaines, j’ai souhaité changer de métier pour m’orienter vers un domaine qui répond plus à mes attentes professionnelles et personnelles. J’ai choisi de devenir développeuse web après un bilan de compétences et après avoir participé à la semaine de préparation/test du cefim. Le code m’a plu, j’ai apprécié la résolution de problème et le côté créatif.

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Dinara MUKPAYEVA
36 ans

Originaire du Kazakhstan. Après mon bac, je suis venue en France pour mes études. Aujourd’hui, cela fait 10 ans que je travaille à l’assistance automobile. L’année dernière, j’ai pris la décision de changer de métier et grâce au Fongecif je suis actuellement en reconversion professionnelle pour devenir Designer Web Intégrateur WordPress avec Cefim.

Solenne, développeuse web

Solenne HERVÉ
39 ans

Issue des métiers du social et du culturel, je me suis longtemps autocensurée avec de fausses croyances (c’est trop exigeant, ce n’est pas pour moi, j’ai grandi à l’époque des écrans verts d’Amstrad…). Mais j’ai toujours aimé chercher des solutions logiques à des problèmes, créer, apprendre… L’occasion s’est présentée, j’ai testé, j’ai aimé, et j’ai trouvé le CEFIM sur ma route pour m’accompagner dans ma reconversion au développement.

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Fanny BELLAIS
27 ans

Suite à plusieurs petits boulots alimentaires, je souhaitais me reconvertir dans un métier qui me plaisait vraiment. J’ai d’abord effectué une formation “Découverte des métiers du numérique” avec l’AFPP en partenariat avec le CEFIM et Artefacts en 2015 qui a consolidé mon souhait de reconversion. J’ai ensuite intégré la formation Designer Web au CEFIM ce qui m’a amené à aller encore plus loin suite à une mission professionnelle. Du coup, retour au CEFIM, en contrat de professionnalisation pour la formation Développeur Web et maintenant en Concepteur Développeur D’applications (CDA).

Sara KADIMI, développeuse web

Sara KADIMI
28 ans

Originaire d’Afghanistan. Je suis en France depuis 2013. Après avoir acquis la langue française, j’ai suivi une formation numérique qui m’a permis d’avoir un Bac Numérique en France et c’est là que je me suis intéressée plus sérieusement  au métier de développeur. Ainsi, pour poursuivre mes études, j’ai rejoint l’école CEFIM pour apprendre le métier qui m’intéresse.

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Faustine LOUIS
35 ans

C’est après avoir monté mon entreprise de communication scientifique et rencontré d’autres entrepreneurs dans le domaine du numérique que je m’y suis intéressée. Alors pourquoi le développement web ? Car c’est un métier passionnant présentant beaucoup de similitudes avec mon expérience précédente de chercheuse. Il nécessite logique et rigueur afin de répondre à une problématique. Mais ce que j’apprécie le plus dans le numérique, c’est que nos métiers précédents sont valorisables, la diversité de nos parcours apporte de la créativité au sein de l’entreprise. La créativité, c’est essentiel car c’est un métier en constante évolution auquel on participe activement !

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Pauline ROHARD-DESCHAMPS
37 ans

Après plusieurs expériences dans différents univers professionnels, j’ai souhaité me réorienter afin d’obtenir un titre professionnel dans le secteur du numérique dans le but de pouvoir évoluer et de pouvoir me stabiliser professionnellement.  J’ai donc décidé tout simplement de me former au métier de développeur web et je ne regrette pas ma décision.

J’ai d’abord commencé au CEFIM par un Visa Pro Numérique, puis j’ai enchaîné après avec une expérience en tests automatisés et j’ai poursuivie par la formation de développeur web. Je suis actuellement en contrat de professionnalisation à la SNCF en tant que Concepteur Développeur d’Applications. Bienvenue aux autres femmes qui se reconnaîtront dans ce témoignage !

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Cécile TOUZÉ
36 ans

Après 14 ans passés dans la grande distribution, j’ai souhaité changer de métier. Pour cela, j’ai fait un bilan de compétences, mes prérequis étaient de trouver une voie qui recrute, qui a de l’avenir et qui me passionne. Le métier de développeur web répond à tous mes critères. Je ne regrette pas d’avoir fait le grand saut.

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CEFIM est membre du Réseau Egalité 37. Depuis plusieurs années, des membres de l’équipe participent bénévolement au groupe de discussion et aux formations mises en place par le Réseau.