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CEFIM Stories #14 : Hélène FRELOT, du patrimoine culturel à l’intégration web…

Héléne FRELOT - Designer Web

Hélène a suivi la formation webdesigner / intégrateur en 2017-2018 (promo Reloaded). Un mois après la fin de la formation, CEFIM l’embauchait pour travailler sur la refonte du site de l’école. Depuis elle a trouvé un poste d’intégratrice web dans une agence tourangelle. Elle croule sous le travail désormais, mais elle a pris un petit moment pour revenir sur son parcours.

Peux tu nous raconter ton parcours et pourquoi tu t'es adressée à CEFIM pour finaliser tes études ?

Après avoir passé 5 ans sur les bancs de la fac à rédiger des disserts en anglais, j’ai voulu m’orienter dans le patrimoine culturel. J’ai donc suivi un Master professionnel, une formation avec des stages et des enseignements plus pratiques afin de travailler dans un musée ou un site historique. C’est durant cette formation que j’ai eu mes premiers cours de code (HTML et CSS) et que j’ai réalisé mon premier site web (qui ferait sûrement hurler mes formateurs du CEFIM ! ).
L’exercice m’avait plu mais sans que je ne pense à pousser plus loin mes compétences. Malheureusement, les postes dans le patrimoine et la culture sont rares et une fois mon diplôme obtenu, je me suis rabattue sur un service civique et des petits boulots.
Je me suis mise à envisager une reconversion grâce à une formation courte et professionnalisante. Alors, j’ai repensé à mon premier site web, au fait que le domaine du web soit très porteur en termes d’emploi; et je me suis remise au code via des sites tels que FreeCodeCamp ou Open Classrooms. De fil en aiguille, j’ai découvert le CEFIM et leur formation « Designer Web » semblait correspondre à mes attentes : des enseignements pratiques dispensés par des professionnels, un stage de deux mois, un établissement à taille humaine, et un programme chargé. Mon choix était fait, il ne restait plus qu’à être acceptée en formation.

Dans la formation designer web, vous réalisez de vrais projets pour de vrais bénéficiaires, comment as tu vécu ces projets ?

Lors de ma formation précédente, j’avais travaillé sur un format similaire de projets, et étais déjà convaincue par cette approche pratique. Le fait de travailler sur un projet permet de s’investir dans la formation et de se projeter dans son futur métier, ce qui est important quand on est en reconversion professionnelle. Les projets nous ont mis face aux réalités de la gestion de projet: comment définir son cahier des charges, relancer le client pour qu’il envoie du contenu, faire une présentation du projet … Bien sûr, le rythme est soutenu, mais le fait de travailler en équipe permet également de se répartir les charges, et de réfléchir aux problématiques ensemble. Chacun de ces projets nous fait se plonger dans un nouvel univers. Avec la mairie de Montrésor, notre équipe a découvert l’histoire de ce « Plus Beau Village de France » tandis qu’avec le site du CFA notre équipe s’est plongée dans le monde et l’apprentissage et de la mécanique. La diversité des ceux-ci nous a permis de voir un éventail assez large de type de site web (landing page, site institutionnel, site éducatif, …).

Les projets d'Hélène pendant la formation

Projet Mairie de Montrésor - packshot

Mairie de Montrésor

Héléne faisait partie des piliers de l'équipe en charge de la refonte du site de la mairie de Montrésor. Un challenge à tous points de vue.

screen-mockup-CFA

Le centre de formation des apprentis de Sorigny

Un projet très très costaud pour ce deuxième projet mais aussi une équipe de choc pour en venir à bout !

Sinon, quel effet ça fait d'être recrutée par le CEFIM pour refaire le site de l'école ?

Ça a été la grande surprise de la fin de formation, on me propose de travailler au CEFIM pour refaire le site web de l’école.
Mais quel challenge !
De tous les projets que j’ai réalisé au CEFIM, celui-ci a été le plus grand défi. Comme je venais de travailler sur le site du CFA de Sorigny, je suis restée dans le thème de la formation professionnelle, mais cette fois j’avais été au coeur de l’établissement. Pendant deux mois je suis donc passée de l’autre côté du décor pour travailler de concert avec l’équipe du CEFIM. J’ai donc mis en application tout ce que je venais d’apprendre pour mon premier site en tant que Designer web professionnel. La phase d’étude et design a pris le premier mois et je me suis ensuite concentrée sur l’intégration du site sous WordPress (mon nouveau CMS préféré). Ce projet m’a permis de monter en compétence sur l’intégration, notamment en Javascript et PHP, et de mettre un premier pas dans le métier. Je me suis bien éclatée et suis ravie que vous puissiez aujourd’hui profiter de ce nouveau site 100% made in CEFIM !

Peux tu nous en dire plus sur toi, pourquoi tu aimes ce métier, qu'est ce qui te passionne ?

Au début de la formation, je pensais que je m’éclaterai plus avec la partie design du métier de Designer web. Mais, j’ai vite réalisé que l’intégration me plaisait beaucoup. Ce que j’adore (et qui m’impressionne toujours), c’est la possibilité de transcrire une image (la maquette du site) en lignes de code. L’intégration est en fait une sorte de puzzle à résoudre, qui casse parfois un peu la tête. En plus, les technologies évoluent beaucoup, ce qui invite à se renouveler sans cesse. Et d’ailleurs, j’ai eu la chance de trouver un poste où je fais exactement ça: le designer me donne sa maquette, et à moi de me débrouiller pour que mes pages web soient conformes à celle-ci.
« To use flexbox, or no to use flexbox, that is the question! » (Hamlet, Acte III, scène I).
Ce que j’apprécie également est de travailler en équipe, tout en gardant une part d’autonomie dans son travail. On connaît tous le projet, et chacun sait ce qu’il a à faire pour avancer.

C'est quoi ton truc pour rester concentré au boulot : musique, silence, méditation... ???

Rien de bien compliqué, pour bien coder, une bonne tasse de thé.
Chacun a ses petits trucs, mais pour moi c’est une / plusieurs / beaucoup de tasses de thé, avec un paquet de biscuits sous la main. Travailler le ventre vide, c’est contre-productif !
Et oui, il n’y a pas que le café qui booste ! Beaucoup de personnes carburent au café, mais pour moi c’est le thé. Tant que j’ai une bouilloire et des sachets de thé sous la main, je suis prête à travailler. Ajoutons également un paquet de biscuits pour ne pas avoir le ventre vide.

Quel est ton meilleur souvenir de ta formation ?

Un des moments les plus gratifiants a été le rendu du site au client.
Quand on leur présente le site en action, et non plus des maquettes figées, et que le résultat est à la hauteur de leur attentes. Les remerciements des clients vont droit au coeur, car on est qu’au début de notre nouvelle voie professionnelle mais on sait qu’on a réussi à rendre un travail de pro. Je citerais également tous les moments de détente entre camarades de promo: une partie de jeu de société sur la pause déjeuner, un pique-nique au soleil derrière le centre de formation …
Une bonne ambiance est aussi la clé de voute pour prendre du plaisir durant la formation.

Le barbecue de fin de promo des webdesigners 2017-2018

Le barbecue de fin de formation de la promo "Reloaded" webdesigner 2017-2018

Et du coup, pour éviter de donner trop envie, ton pire souvenir de la formation ?

Bon, tout n’a pas non plus été rose pendant ces neuf mois …
On a aussi bien trimé sur nos projets et nos cours. Ainsi, lors du premier projet, la transition entre la phase de design et d’intégration a été compliquée. Nous avions prévu plein de fonctionnalités sur le site et une fois lancé dans l’intégration, on a vite fait face à de nombreuses limites techniques. On s’est rendu compte que nous n’aurions pas le temps de livrer une carte interactive, ni une version multilingue du site. Nous avons donc du revoir à la baisse certaines options, même si elles étaient souhaitées par le client. Dans le travail en équipe on a aussi eu nos coups durs, des engueulades sur des points divers et variés. Comme nous venions tous de formations et métiers différents, chacun avait des expériences, des ressentis et des avis qui divergeaient. Alors il faut réussir à s’arranger, trouver un compromis et parfois ça peut prendre du temps. Pas évident de s’adapter au rythme de chacun et aussi à celui du client.

Quels conseils donnerais-tu à de futurs étudiants qui se posent la question de faire une formation chez CEFIM ?

Ne pas hésiter à tester le code chez soi. Il existe plein de ressources en ligne qui permettent de se confronter au HTML, CSS, et compagnie. J’ai moi-même passé pas mal de temps sur Open Classrooms et FreeCodeCamp pour voir de quoi j’étais capable et si ça me plaisait de passer plusieurs heures à me casser la tête pour faire marcher trois lignes de code. Et surtout, oser la reconversion professionnelle, même si on se croit trop âgé ou que l’on ne se sent pas de « reprendre des études ».