Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

CEFIM Stories #11 : Gwen PETITEAU, webdesigner…

Gwen Petiteau - Webdesigner 2017

Gwen a suivi la formation webdesigner / intégrateur en 2017-2018 (promo Reloaded). Un mois après la fin de la formation, elle a reçu deux propositions d’emplois en CDI à Tours, dont une de son lieu de stage qu’elle a accepté. Elle venait chercher chez CEFIM un moyen de se spécialiser et de se professionnaliser. Elle revient sur son parcours et son expérience de la formation.

Peux tu nous raconter ton parcours et pourquoi tu t'es adressée à CEFIM pour finaliser tes études ?

J’ai d’abord fait un bac Arts Appliqués où l’on étudie 3 principaux domaines : graphisme, architecture et produit. J’ai choisi de me spécialiser dans le graphisme ensuite, j’ai donc enchaîné sur un BTS communication visuelle option graphisme, édition, publicité. C’était une formation complètement orientée graphisme « print » donc tout ce qui touche au papier. Très loin d’être suffisant pour trouver du travail, j’ai ensuite suivi une formation professionnelle à l’école des Gobelins, où j’y ai découvert l’UI, l’UX et l’intégration web. Cependant la formation était dense, on y abordait beaucoup de logiciels et de techniques différentes donc des bases plutôt solides mais pas de « métier » à proprement parler. Après deux ans en indépendante et à cumuler les petits boulots, j’ai décidé de faire une formation vraiment dédiée au métier de designer web, secteur où visiblement il y avait de l’emploi. Je me suis donc renseignée sur les formations environnantes et c’est ainsi que j’ai découvert le CEFIM. Je me suis rendue aux portes ouvertes, et le programme surtout orienté intégration (donc la partie qui me manquait) autour de projets m’a tout de suite plu, mais surtout le stage de fin d’année qui permet de rencontrer des entreprises et donc de trouver plus facilement du travail à l’issue de la formation. 

Dans la formation designer web, vous réalisez de vrais projets pour de vrais bénéficiaires, comment as tu vécu ces projets ?

Le fait de travailler sur de réels projets c’est vraiment le plus de la formation. La théorie a ses limites et c’était le reproche que je faisais à ma précédente formation. Les projets permettent tout de suite d’être dans la pratique, de réaliser des choses soi-même, d’être confrontée à des problématiques et donc de les résoudre, et je pense que l’on retient beaucoup plus ainsi, car on apprend à utiliser des technologies dans des cas concrets. Et travailler sur des projets réels, c’est aussi travailler avec des clients qui ont des demandes, et donc de découvrir les aspects du métier, comme avoir des contraintes, répondre à un brief. J’ai bien vécu mes projets même si la partie travail en groupe a été un coup à prendre, surtout quand on a l’habitude de travailler seul. Il faut savoir ou apprendre à communiquer avec les autres, ce qui est primordial dans le monde du travail par la suite. Mais c’est aussi et surtout plein de bons moments et de partage !

Les projets de Gwen pendant la formation

Projet webdesigner MyHappyTribu

My Happy Tribu

Gwen a contribué tout au long de la formation à ce projet très stimulant porté par une startup dont l'objectif est de faciliter la vie des parents habitant sur Tours et sa région en rassemblant dans une plateforme les sorties, les bons plans pour toute la famille.

Projet webdesigner FX Marquis

FX Marquis

Gwen a piloté pendant la formation la création du site internet de François-Xavier MARQUIS, auteur et consultant dans le domaine du numérique, de la formation, de l'intelligence artificielle.

Quel est ton meilleur souvenir de ta formation webdesigner ? 

Mon meilleur souvenir est quand je suis parvenue à faire un script javascript pour un des projets, toute seule !  Je n’avais jamais fait de JS avant la formation donc c’était complètement nouveau, il fallait que je trouve une solution, j’y avais passé beaucoup de temps et de prise de tête, pour un truc certainement tout bête. Mais le fait d’y être parvenue, par mes propres moyens, ça fait vraiment plaisir ! Le moment où un bout de code que l’on a rédigé fonctionne, c’est une petite victoire personnelle (surtout quand on y a passé du temps).

NDLR : pendant la formation, nos étudiants sont en permanence accompagnés par un formateur, mais souvent la question du « Apprendre à apprendre » étant cruciale dans les métiers du numérique, nous prenons toujours le soin de ne pas répondre trop vite et de laisser la place à la recherche et à l’expérimentation.

Quel est ton pire souvenir de la formation ?

Mon (mes) pire(s) souvenirs de la formation, sont les périodes de deadline. Le rendu du projet approche, il faut boucler ce qui reste à terminer, souvent en vitesse … Ce sont toujours des moments de pression, qui sont pourtant une réalité du métier. Il faut réussir à garder la tête froide, ce qui n’est pas toujours évident.

Groupe webdesigner 2017 2018

La promo "Reloaded" webdesigner 2017 2018

Quel effet ça fait d'être recruter dans l'agence d'un des formateurs ?

J’ai beaucoup apprécié mon stage ! Mon objectif à l’entrée de la formation était de trouver du travail à l’issue de celle-ci, et le stage était un moyen d’y parvenir. Je ne m’attendais pas du tout à travailler dans l’agence où j’avais fait mon stage, car ils ne prévoyaient pas d’embaucher. Ça a été une vraie surprise, mais ma décision était vite prise car c’était exactement le cadre dans lequel je souhaitais évoluer par la suite. J’ai flotté sur un petit nuage les mois suivants tellement j’étais soulagée d’avoir enfin trouvé du travail dans ma branche, qui plus est dans un endroit vraiment cool ! Coucou Mr Samuel GORIN !
(NDLR : Samuel GORIN est co-fondateur de l’agence Badak qui a recruté Gwen à la fin de la formation et il est aussi un des intervenants sur la partie coding / intégration / wordpress sur la formation webdesigner)

Peux-tu nous en dire plus sur toi, pourquoi tu aimes ce métier, qu'est ce qui te passionne ?

J’aime mon métier car les tâches sont très variées. Je fais du design, du print et du web, et aussi de l’intégration. Travailler dans une agence c’est aussi beaucoup de projets, et des clients très différents dont il faut comprendre le métier pour pouvoir communiquer dessus, c’est très intéressant ! Il y a une grosse part d’apprentissage aussi, il ne faut pas rester sur ses acquis, donc même au travail on continue d’apprendre et de se former. Si les process sont sensiblement les mêmes d’un projet à l’autre, la finalité et le résultat sont toujours différents. Bref, je n’ai pas le temps de m’ennuyer !

C'est la partie musicale de l'entretien. Quel style de musique tu écoutes en travaillant ?

Les styles sont très variés, j’ai surtout des périodes. Ces derniers temps, j’écoute Radio Nova toute la journée, ça me permet de pas réfléchir à ce que je vais écouter et de découvrir de nouveaux artistes, plutôt que d’écouter les mêmes choses en boucle, mais aussi de m’informer. Les journées où j’oublie mon casque en partant en travail sont très dures. S’il m’arrive de ne pas écouter de musique de la journée car j’ai besoin de communiquer avec le reste de l’équipe, j’apprécie beaucoup d’avoir le choix de pouvoir être dans mon monde, à écouter quelque chose de sympa et me creuser la tête à sortir un design. Quand j’intègre c’est très différent, je suis toute à ma tâche et j’en oublie même ce que j’écoute.

Quels conseils donnerais-tu à de futurs étudiants qui se posent la question de faire une formation chez CEFIM ?

De ne pas hésiter ! Ça peut être effrayant de se plonger dans l’univers de l’intégration voir du développement, mais je ne pense pas que ce soit inaccessible. Certaines personnes vont y passer plus de temps que d’autres à acquérir la logique et comprendre certains concepts. Il ne faut pas se décourager parce qu’on n’a pas obtenu le résultat souhaité au premier essai, il faut insister et si vraiment, on n’y arrive pas, ne pas hésiter à se tourner vers les formateurs et les autres personnes faisant partie de la formation. Souvent en expliquant son problème on trouve la solution, et sinon, les autres sont toujours là pour aider, il y a vraiment une bonne entente dans les formations ! On n’est jamais seuls, et chercher ça fait partie de l’apprentissage. Si on parvenait à tout faire du premier coup, on s’ennuierait vite !